نظمت كلية العلوم القانونية والاقتصادية والاجتماعية التابعة لجامعة القاضي عياض بشراكة مع هيئة المحامين بمراكش يوما دراسيا في موضوع : “مدخل إلى دراسة القانون الضريبي في كندا”.
في رحاب المركب الثقافي لهيئة المحامين بمراكش .
وضمن هذا اللقاء العلمي – التكويني الذي استفاد منه طلبة ماستر قانون الأعمال والمقاولات ، وألقى خلاله الأستاذ النقيب الكلمة الآتية :
MOT DU BATONNIER
Moulay Sliman LAMRANI
Bâtonnier de l’ordre des Avocats de Marrakech
Mes dames et Messieurs,
Chers étudiants,
Chers invités
Bonjour.
Je vous souhaite, au nom du Barreau des avocats de Marrakech, la bienvenue.
Je tiens à remercier dès à présent, le Professeur André LAREAU Avocat fiscaliste et Professeur associé à la faculté de Droit de l’université Laval ainsi que le Professeur Mohamed NAKHLI Coordinateur du Master DAE et Directeur du GRDAF.
Je les remercie solennellement de nous avoir honorés de leur présence aujourd’hui à l’occasion de cette conférence publique sur le Droit fiscal canadien.
Aussi, ma joie est immense d’être parmi vous et ravi de pouvoir donner forme à la coopération entre l’UCAM associé au Barreau de Marrakech en organisant cet événement en ma qualité de Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Marrakech et aussi en tant que lauréat de l’UCAM.
Permettez-moi de vous rappeler, Mesdames et Messieurs, que les relations bilatérales entre le Maroc et le Canada ont connu un essor fulgurant sans précédent ces dernières années.
L’ « INTRODUCTION À L’ETUDE DU DROIT FISCAL CANADIEN », thématique de la conférence publique qui nous réunit tous ici aujourd’hui au sein de ce complexe culturel des Avocats n’est pas anodine. En effet, elle se justifie par l’accroissement des relations économiques qu’entretiennent nos deux Etats. Les activités commerciales du Canada au Maroc sont diversifiées et sont axées non seulement sur le commerce et l’investissement, mais aussi sur l’établissement de nombreux partenariats avec des établissements d’enseignement, la mise en place de franchises et la réalisation d’autres activités dans le cadre des chaînes de valeur mondiales. Le Maroc présente des débouchés commerciaux dignes d’intérêt pour le Canada dans les secteurs de l’infrastructure, des mines, des technologies vertes, de la défense et la sécurité, de l’agriculture, de l’aérospatiale, et de l’éducation.
Le Maroc fait partie des pays prioritaires identifiés dans la Stratégie canadienne en matière d’éducation internationale.
Ce ci, pour souligner l’importance de la coopération maroco-canadienne et pas que sur le plan économique exclusivement.
De même, il n’est plus à démontrer que la fiscalité exerce une fonction essentielle permettant le développement mondial qui sous-tend l’activité transfrontalière économique ainsi que la mobilisation des ressources intérieures et la bonne gouvernance financière. L’impôt n’est pas qu’une source de recettes et de croissance. Il contribue aussi largement à développer les institutions, les marchés et la démocratie, car l’État-percepteur doit rendre des comptes à ses contribuables. Tout comme une pression fiscale excessive peut entraver la croissance dans les pays riches, des structures fiscales déficientes dans les économies en développement sont une cause majeure de gouvernance faible et peu réactive, et suscitent une dépendance excessive à l’égard de l’aide. Avec l’impôt, les citoyens peuvent demander des comptes aux pouvoirs publics pour leurs décisions, sans se sentir tributaires des donneurs. Et parce que les recettes fiscales sont relativement prévisibles, les gouvernements peuvent planifier avec plus de certitude.
Enfin, je vous invite, Mesdames et messieurs, à suivre avec grand intérêt les différentes interventions qui suivront.
Je vous remercie.
وقد توصلنا برسالة شكر هذا نصها :